Le Daios Cove, un écrin raffiné pour les familles

L‘arrivée sur le site est vraiment extraordinaire. Impressionnant. C’est une petite enclave de mer entourée de collines pentues et minérales. Une sorte de Fjord à la grecque. Sur les pentes qui descendent avec la mer bleu turquoise, les arbustes verts se partagent l’espace avec les roches qui affleurent.

Ici l’organisation des lieux est verticale. Le bâtiment principal ultra-moderne, sur 5 étages, domine le site et donne une impression de nid d’aigle ; d’autant qu’il n’y a pas d’autres constructions aux alentours. A la sortie de la crique, entre les deux bras de terre, on aperçoit une île à une dizaine de miles nautiques et elle semble comme fermer la baie. On a ainsi le sentiment d’ être dans un lieu protégé, un écrin de nature. On se sent enserré par la mer d’un côté et le relief et comme à l’écart du monde. Il y a un petit côté « The Beach » sans Leonardo di Caprio.

Les bâtiments et villas de l’hôtel ont été construits en traditionnelles pierres grises foncées et ocre mais dans un style résolument contemporain.

Dès l’arrivée, on se sent bien dans les lieux : musique lounge, senteurs délicates, grandes baies vitrées qui laissent entrer la lumière, grands canapés et poufs invitant à se prélasser, mobilier design, terrasse ombragée par une pergola où s’entremêle du bois et des tissus blancs. C’est épuré sans être froid, moderne sans être prétentieux.

Avec ses 290 chambres, le Daios Cove est un hôtel plutôt grand. Je pense que l’hôtel était quasiment rempli et ça se ressentait un peu à la piscine où il était parfois difficile de trouver un transat et dans le restaurant principal où certains soirs le niveau sonore était assez élevé dans la salle réservée aux familles. Mais par ailleurs le site est vaste et les infrastructures disponibles (la gym par exemple) suffisamment bien dimensionnées pour qu’on ne se sente pas les uns sur les autres. Le service aux bars et aux restaurants est rapide. Bref la logistique suit.

Un petit funiculaire comme dans une mini station de ski dessert 5 niveaux: le lobby principal, le niveau Pangea avec le Kids-Club, le niveau Képos avec le spa et les équipements fitness et un restaurant, la piscine, et enfin terminus : la plage.

Je commence par le niveau Pangea. Pour les plus petits, l’hôtel propose une crèche (de 4 mois à 3 ans, sessions matin et/ou après-midi, payantes) et un kids-club pour les 4-12 ans (gratuit). Il y a un thème proposé chaque jour : journée grecque, dinosaures, couleurs, sciences… Entre la préparation d’un gâteau vert tyrannosaure et la peinture de pattes de tyrannosaure, notre fille était ravie de sa journée.

Au niveau Képos, la salle de fitness est très bien. J’ai notamment bien apprécié que les tapis de course soient tournés vers la mer. C’est très agréable de courir avec une belle vue. Pour les plus sportifs (tendance masochiste à mon avis), il est possible de souscrire pour tout ou une partie de son séjour à un entraînement intensif de type BXR. Il semble qu’on y sue pour son argent et l’ambiance du groupe paraît excellente.

La piscine est magnifique. Il s’agit d’une piscine à débordement, couleur émeraude et dont la vue se prolonge sur la mer. Un espace avec une petite piscine est réservé aux adultes. La grande piscine est pour les familles.

Enfin au dernier niveau, la plage de sable s’étend sur environ 80 mètres de large. Des transats et des parasols bien alignés en 5 lignes de 21 emplacements attendent chaque matin les vacanciers. Des sports nautiques et de la plongée sont proposés avec un supplément.

Au final, je garde en mémoire cette baie qui s’ouvre sur la mer. L’hôtel a su dompter les escarpements et s’organiser dans la verticalité qui est de manière surprenante assez facile à vivre avec une poussette et des enfants! J’ai beaucoup apprécié le design et l’atmosphère des lieux. Nous nous sommes restaurés tout notre séjour au buffet (petit déjeuner et dîner) et au restaurant de plage, option la plus pratique avec des enfants. La prochaine fois, il faudra que nous essayions les restaurants « à la carte » qui, paraît-il, valent vraiment le coup.

Merci Little Guest, et bonnes vacances !